NATURE MORTE
jeudi, octobre 6 2022
La nature morte, exposition personnelle
Par anna szigethy le jeudi, octobre 6 2022, 18:18
exposition personnelle dans la Galerie Klauzál13, Budapest
vernissage : 14.10.2022. le vendredi à 18 heures, ouvert par Lili Boros, historienne de l'art
L'exposition fait partie du Mois de la photo 2022: https://www.fotohonap.hu/exhibitions/anna-szigethy-dead-nature
L'exposition est ouverte du 14.10.2022 au 14.11.2022, du mardi au samedi de 12 à 18 heures. Galerie Klauzál13, Budapest 1072 Klauzál tér 13.
détails: http://annaszigethy.blog.free.fr/index.php?post/2022/10/05/La-nature-morte%2C-s%C3%A9rie-de-photo-et-statues
mercredi, octobre 5 2022
La nature morte, série de photo et statues
Par anna szigethy le mercredi, octobre 5 2022, 19:36
La nature morte
série de photos et statues, 80x54cm et 60x40cm, 2020-22
La série de natures mortes montre près de trois ans de bouteilles en plastique usagées provenant d'un ménage composé d'une seule personne. Ces objets restent inutilisés, au mieux nous essayons de leur trouver une nouvelle fonction, et lorsque la quantité de ces objets fait que cela ne fonctionne plus, nous les jetons dans la poubelle plastique/métal avec embarras. Poussé par ce malaise, j'ai commencé à les collectionner et j'ai décidé d'essayer de les transformer ; de changer leur nature sans valeur mais incommensurablement nocive ; mais au moins d'attirer l'attention sur les montagnes de plastique qui grossissent inaperçues dans notre environnement.
À
la manière des natures mortes classiques, je les ai photographiées comme s'il
s'agissait d'objets précieux dans divers décors d'atelier ou domestiques, dans
des compositions où le plastique est tantôt intégré (comme s'il s'agissait d'un
objet précieux), tantôt séparé de manière inquiétante des autres objets
d'usage. Je les ai peints d'un gris uniforme : de cette façon, ils perdent la
signification spécifique de ce à quoi ils étaient destinés, et leurs solutions
formelles intéressantes et leurs différences mineures et majeures sont plus visibles.
lundi, avril 22 2002
nature morte
Par anna szigethy le lundi, avril 22 2002, 08:02
minimum 1999
série de photo, 100x70 cm
vue de l'exposition self service, Galerie Paula Böttcher, Berlin, 1999
carte de visite 1999
série des photo (30x45 cm) et les objets plastiques
vue de l'exposition sur le Festival Batofar cherche .... Budapest,
novembre 1999, Batofar, Paris
Dans
ma Carte de visite présentée au Festival Budapest à Batofar (Paris XIIIe) j’ai
réalisé une installation dans le bar: sur les tables j’ai mis les mêmes bols en
plastiques, remplis des mêmes gâteaux qu’on a déjà pu voir en tant qu’ élément
de nature morte, sur les photos accrochées au mur. Les spectateurs utilisaient
ainsi le même objet, qu’il s’agisse de manger, ou d’observer les “objets d’art”
exposés au mur.
le projet nature morte:
vendredi, avril 12 2002
la napoule
Par anna szigethy le vendredi, avril 12 2002, 09:13
les bouteilles d'eau 2000
6 photos couleurs, chacun 25x20cm
vue de l'installation, Château de La Napoule, novembre 2000
série de photo mis dans les vitrines du Musée du Château
J’ai proposé ce travail sur le sujet de l’eau pour le festival du château „Lire en fête”. J’ai mis des petites photos en vitrine dans le musée du château. Sur les étagères où sont exposées des statues, des dessins et une collection de la porcelaine, j’ai échangé quelques objets par des photos, qui se trouvaient ainsi integrées dans la situation d’un musée. Ces images sont des natures mortes avec des bouteilles d’eau sur lesquelles se reflête un petit éclat de rayon de soleil. Cette lumiére a conféré aux clichés une fausseté et une distance par rapport à leur statut de bouteilles en plastiques et d’emblème de notre culture. Ainsi exposées dans un musée elles ont pris une sorte de dimension esthétique.
mardi, avril 2 2002
natation
Par anna szigethy le mardi, avril 2 2002, 12:00
natation 1998
4 photos 60 x 80 cm
J’ai réalisé ma première photosérie au bord du Danube en Hongrie: j’ai mis les matériaux traditionnels de la peinture (huile, papier) dans l’eau et je les ai photographiés. J’ai ensuite travaillé souvent dans cette direction d’un reportage sur une action ou sur un mouvement. Les images créent aussi parfois une structure visuelle autonomes, en dehors de tout récit : le rouge cadmium brillant d’une forme ronde, harmonique donne le contraire de son entourage, des baies silencieux, de l’eau calme. Les disques flottent sur et sous la surface de l’eau dans un mouvement abstrait et les yeux du spectateur peinent à identifier leur position exacte. Une impression indécise, labile, s’en dégage, que j’ai encore augmentée sur les photocollages en empêchant l’identification des différents espaces.
Sur ces photos j’ai d’ailleurs construit moi-même un espace qui n’existe pas dans la nature, et cette forme d’“intervention”, sur le rapport à l’espace est revenu ensuite à plusieurs reprise dans mes travaux.