facteur de trouble (détail) 2001
série de photo, 6 pièces,100 x 60 cm

 

 
Dans la série je suis plongée dans mon travail dans une ambiance d’atelier. Il s’agit des "coups des petites solitudes " de Roland Barthes, de cette solitude dont on a besoin pour produire. La tranquillité apparente est paradoxalement pleine d’énergie. Au milieu de ces photos équilibrées arrive quelque chose, un effet de trouble que je ne précise pas. Ce trouble reste invisible mais il rompt la tranquillité. C’est l’intrusion du monde extérieur, de cet " autour de nous " et de son bruit. Il envahit ma sphère intime alors je quitte l’atelier. 


quelques pas indécis (détail)  2003
6 photo en couleurs, 80 x 60 cm

 



l'attente éternelle

vidéo  2’50,  2000-2002

Je l’ai présenté première fois cette vidéo dans un lieu spécial: le salon de la villa abandonnée, ou je l’ai filmé. Je l’ai présenté sur un moniteur, afin que le sentiment d’enfermement soit plus marquant. Cet espace bizarre a multiplié encore l’incertitude, en suggérant une tension.
On peut appliquer à mon film des expressions comme "passivité féminine " ou "dépendance ", mais je pense que cette attente de presque trois minutes, sans préciser ni quoi ni pourquoi, est ressenti par tout le monde. Nous attendons bien quelque chose ou quelqu’un, et cette passivité de nature changeante a dèjà pris de longues heures dans notre vie.



tous les matins

videó 2’45, 2002


La suite des autoportraits: cette fois le contrast de la solitude et les incertitudes et le courage pour changer les conditions de notre vie. C’est une vidéo courte autobiographique, ce que j’ai commencé pendant une résidence en Normandie. Il s’agit deux scénes contradictoires: on me voit dans un appartement simple et dans une activité banale, quotidienne.
Il y a certaine inquiétude, l’ambiance étrange, comme dans mes autres vidéos, une certaine tristesse dans le mouvement stéréotype (petite déjeuner seul, faire la vaiselle, passer du temps en lisent pendant la matinée d’un jour quotidien). Aprés change la scéne on voit le bord de la mer éternelle, où je me promenne en me disposent de la situation précédente. Dans ce film j’ai mélangé définitivement la vie publique et ma vie privaite: je suis la personnage sur les images, dans mon espace de vie avec mes objets personelle.

text sur les autoportraits: