autoportraits
Par anna szigethy le mercredi, décembre 4 2002, 19:37 - AUTOPORTRAIT - Lien permanent
facteur de trouble (détail) 2001
série de photo, 6 pièces,100 x 60 cm
Dans
la série je suis plongée dans mon travail dans une ambiance d’atelier. Il
s’agit des "coups des petites solitudes " de Roland Barthes, de cette
solitude dont on a besoin pour produire. La tranquillité apparente est
paradoxalement pleine d’énergie. Au milieu de ces photos équilibrées arrive
quelque chose, un effet de trouble que je ne précise pas. Ce trouble reste
invisible mais il rompt la tranquillité. C’est l’intrusion du monde extérieur,
de cet " autour de nous " et de son bruit. Il envahit ma sphère
intime alors je quitte l’atelier.
quelques pas indécis (détail) 2003
6 photo en couleurs, 80 x 60 cm
l'attente éternelle
vidéo 2’50, 2000-2002
Je l’ai présenté première fois cette vidéo dans un lieu spécial: le salon de la villa abandonnée, ou je l’ai filmé. Je l’ai présenté sur un moniteur, afin que le sentiment d’enfermement soit plus marquant. Cet espace bizarre a multiplié encore l’incertitude, en suggérant une tension.
On peut appliquer à mon film des expressions comme "passivité féminine " ou "dépendance ", mais je pense que cette attente de presque trois minutes, sans préciser ni quoi ni pourquoi, est ressenti par tout le monde. Nous attendons bien quelque chose ou quelqu’un, et cette passivité de nature changeante a dèjà pris de longues heures dans notre vie.
tous les matins
videó 2’45, 2002
La suite des autoportraits: cette fois le contrast
de la solitude et les incertitudes et le courage pour changer les conditions de
notre vie. C’est une vidéo courte autobiographique, ce que j’ai commencé
pendant une résidence en Normandie. Il s’agit deux scénes contradictoires: on
me voit dans un appartement simple et dans une activité banale, quotidienne.
Il
y a certaine inquiétude, l’ambiance étrange, comme dans mes autres vidéos, une
certaine tristesse dans le mouvement stéréotype (petite déjeuner seul, faire la
vaiselle, passer du temps en lisent pendant la matinée d’un jour quotidien).
Aprés change la scéne on voit le bord de la mer éternelle, où je me promenne en
me disposent de la situation précédente. Dans ce film j’ai mélangé
définitivement la vie publique et ma vie privaite: je suis la personnage sur
les images, dans mon espace de vie avec mes objets personelle.