j'attends mon couple

en collaboration avec Gabor A. Nagy, vidéo, 10’, 1999

Cette vidéo a été inspirée par une émission télévisée célébre en Hongrie. Nous avons présenté une série de dix portaits d’habitants du quartier, principalement des jeunes gens rencontrés dans les rues, les cafés, le foyer de Sonacotra etc...á Paris. Ils se sont décrits devant la caméra, comme s’ils étaient à la recherche de l’âme soeur, (comme dans l’émission ou les petites annonces) avec beaucoup d’humour.

Ces confidences intimes projetées dans un espace public sont assez étranges, il y a une relation contradictoire entre le texte et le mouvement de sous-sol du métro. Par ailleurs, ces gens là peuvent aussi nous ressembler quand ils parlent dans le film de leurs désirs.


projection en espace public, Centre commercial Westend, Budapest, septembre 2002

manu

vidéo, 6’40, 2000

Reportage avec Manu, un jeune garçon, le vendeur dans la libraire du Château de La Napoule, espace, ou j'ai passé deux mois en résidence en automne 2000. Reportage avec Manu, vendeur dans la libraire du Château de La Napoule, fondation et musée privait. En mettant le film sur le site du château, il raconte son travail, les anecdotes des artistes et montre les livres d'art etc...A coté des informations officielles, c'est direct et intime, comme présentation du lieu.


vue de l'exposition, Institut Français, Budapest 2002
facteur de trouble
série de photo, 2001, 60x100cm, manu vidéo, 6’40, 2000, édition sur l'exposition, 2002


angélique dit oui
vidéo, 11’50, 2003

Lors de l’exposition « Angélique dit oui »  à Társaskör Galéria de Budapest, j’ai réalisé une vidéo, dans laquelle j’ai fait appel à de  nombreux  « collaborateurs ».
Dans un premier temps j’ai lancé une invitation à tous les gens de ma mailing-list, ensuite j’ai étendu ma démarche grâce à un vaste réseau de chat reliant plus de 35.000 hongrois du « monde de la création ». Je leur ai proposés de venir converser avec moi, dans un lieu particulier de Budapest : square, jardin public, parc, lieux propices aux échanges intimes.
L’invitation a été bien reçue, les réponses ont commencé à affluer ; j’ai finalement sélectionné dix participants. En général, les conversations se sont rapidement orientées vers des sujets très personnels, relations amoureuses et amicales, projets d’avenir, et plus largement  perception du monde, de la vie et d’eux même. Au travers de leurs interrogations, banales et universelles, c’est le portrait de ma génération qui se dessiner.



vue de l'exposition, Galerie Óbudai Társaskör, Budapest 2003